dwarfoscar
Porcupine's lament
dwarfoscar
Porcupine's lament
Dimanche 15 février 2009 à 3:03
La chanson qui a tout changé. Le véritable début de ma boulimie musicale. Un sens du tragique et de la mélodie sidérant. 30 ans après, la force vénéneuse des Doors ne s'est toujours pas évanouie...
Je tiens aussi à signaler que c'est bien pour la musique et non pour la vidéo que j'use de Youtube. Je ne regarde même pas ces vidéos jusqu'au bout. Merci de m'avertir si vous vous rendez compte que j'ai affiché une vidéo de bondage/SM/snuff, etc. sans le faire exprès... On ne sait jamais :-)
Dimanche 15 février 2009 à 3:28
Le plus grand album de Sigur Ros reste ( ). Mais ce serait comme un sacrilège d'extraire UN morceau de cet album tant c'est sa splendide montée en puissance de la première à la dernière piste qui fait tout son intérêt. Je m'arrête donc sur cette chanson moins connue, issue de Agaetis Byrjun. Une chanson assez ovniesque pour le groupe, par sa touche jazzy et ses vocaux plus scandés que chantés. Une merveille, comme un peu tout le reste...
Dimanche 15 février 2009 à 18:16
Choisir UNE bonne chanson de Radiohead, c'est comme choisir UNE mauvaise chanson de Tokyo Hotel: le coeur balance... We Suck Young Blood est tiré de leur avant dernier album, Hail To The Thief. Elle est relativement peu connue, et relativement géniale aussi. Radiohead réussit ici à se faire inquiétant, un peu comme dans National Anthem ou Pulk/Pull Revolving Doors.
Dimanche 15 février 2009 à 18:32
Rien à redire. On peut être fan du rock péchu et des envolées lyriques de Placebo, mais les morceaux les plus renversants du groupe restent à mon goût ceux où l'énergie laisse place à la douleur sourde, l'introspection, dans un son quasi-acoustique. Jamais la voix de Brian Molko ne trouvera de meilleur terrain d'expression que dans les chansons calmes. Without you I'm nothing est une perle dans ce genre (The Crawl, My sweet Prince, Ask for Answers). Dommage qu'ils aient un peu oublié par la suite qu'ils étaient aussi capable de ça...
Jeudi 19 février 2009 à 16:38
Arab Strap chante le quotidien morose, chante les matins où l'on veut rester dans son lit, loin du bruit et de cete vie mesquine. Les paroles sont dans 90 % des chansons des histoires d'amour qui foirent. Pas bien gai tout ça, certes... Il n'empêche que la musique d'Arab Strap touche au plus profond de l'âme, jamais le cafard n'aura été chanté de manière si humaine, jamais truquée, toujours sincère, avec la maladresse que cela sous-entend. Aidan Moffat ne chante pas, ou très peu, et réussit par là à faire surgir cent fois plus d'émotions que n'importe quel "grand chanteur avec plusieurs octaves dans son CV".
Jeudi 19 février 2009 à 16:53
A quoi joue Ghinzu? Le groupe a commencé à confortablement installer son auditoire avec un rock fiévreux qui doit beaucoup à dEUS, autre grand groupe belge. Et voilà qu'ils ouvrent leur album Blow avec ce truc, un magistral morceau de 9 minutes flirtant avec l'électro et le post-rock, dans une succession de montagnes russes dont on ne se remet pas. Impossible de débuter un album de meilleure manière.
Vendredi 20 février 2009 à 11:38
La voix de Made out of Babies rencontre le guitariste de Red Sparowes (et accessoirement responsable du visuel de Neurosis). La relation est tendue (les deux membres, paraît-il ne s'apprécient guère), et de cette guerre, cette Battle, naît une musique difficile à cerner, où la violence est effrayante et belle. A la manière de Neurosis, la musique de Battle of Mice parvient à fusionner chaud et froid et à redéfinir la sensation du beau...
Vendredi 20 février 2009 à 12:14
La chanson la plus grotesque, folle, grand-guignolesque de Pink Floyd. La mégalomanie paranoïaque de Waters est à son paroxysme, on sent la fin approcher. The Wall dans le film du même nom a été magnifié par les animations de Gerald Scarfe
Vendredi 20 février 2009 à 22:12
Des guitares et des coeurs
Mardi 24 février 2009 à 13:41
Difficile d'apprivoiser la musique d'Encre, projet du multi-instrumentiste Yann Tambour, tissée sur des samples enchevêtrés dans une architecture qui semble vouloir tomber dans tous les sens mais qui reste debout dans un tournoiement incessant. Là encore, comme chez Tricky ou Massive Attack, un mariage particulièrement sensuel de voix féminines et masculines.
ps: il s'agit là du clip officiel, qui malheureusement ampute plus d'une minute de la chanson originelle.