dwarfoscar
Porcupine's lament
dwarfoscar
Porcupine's lament
Dimanche 15 février 2009 à 3:28
Le plus grand album de Sigur Ros reste ( ). Mais ce serait comme un sacrilège d'extraire UN morceau de cet album tant c'est sa splendide montée en puissance de la première à la dernière piste qui fait tout son intérêt. Je m'arrête donc sur cette chanson moins connue, issue de Agaetis Byrjun. Une chanson assez ovniesque pour le groupe, par sa touche jazzy et ses vocaux plus scandés que chantés. Une merveille, comme un peu tout le reste...
Vendredi 20 février 2009 à 11:38
La voix de Made out of Babies rencontre le guitariste de Red Sparowes (et accessoirement responsable du visuel de Neurosis). La relation est tendue (les deux membres, paraît-il ne s'apprécient guère), et de cette guerre, cette Battle, naît une musique difficile à cerner, où la violence est effrayante et belle. A la manière de Neurosis, la musique de Battle of Mice parvient à fusionner chaud et froid et à redéfinir la sensation du beau...
Mardi 24 février 2009 à 13:41
Difficile d'apprivoiser la musique d'Encre, projet du multi-instrumentiste Yann Tambour, tissée sur des samples enchevêtrés dans une architecture qui semble vouloir tomber dans tous les sens mais qui reste debout dans un tournoiement incessant. Là encore, comme chez Tricky ou Massive Attack, un mariage particulièrement sensuel de voix féminines et masculines.
ps: il s'agit là du clip officiel, qui malheureusement ampute plus d'une minute de la chanson originelle.
Mercredi 25 février 2009 à 13:34
Une musique constituée de bric et de broc, sur presque rien. Une seule note à la basse, une voix monocorde au possible... Puis tout s'envole. Liars ou la réinvention du psychédélisme.
Mercredi 25 février 2009 à 14:03
La voix est le plus bel instrument. Qu'elle couvre un immense registre, qu'elle ne susurre que quelques notes, qu'elle murmure, qu'elle parle, la palette des émotions procurées est immense. Mogwai privilégie une musique instrumentale la plupart du temps, mais quand la voix de Gruff Rhys s'invite sur Dial / Revenge, et chante une mystérieuse mélopée incompréhensible (en gallois, si mes sources sont bonnes), on ne peut pas faire plus beau.
Samedi 28 mars 2009 à 1:02
Je ne maîtrise pas cette chanson. J'ai beau l'écouter des dizaines de fois, quelque chose m'échappe. Quelque chose de tragique se passe, cela se cache-t-il dans les atmosphères de la musique, dans ces paroles que je ne comprends pas vraiment? Mais quelqu'un meurt, quelque part, pas loin, et ça j'en suis sûr. Comme si je tuais quelqu'un, impuissant que je suis, à chaque fois que le poison de cette chanson se distille dans mes oreilles.
Mercredi 1er avril 2009 à 13:41
Dans un petit bar à la sonorité désastreuse à Caen, les inconnus slovènes de Coma Stereo ont créé quelque chose d'unique, bien plus transportant que 90 % des concerts que j'ai pu faire dans une grande salle. On voyait la musique vivre sous nos yeux, se déployer, respirer. Je prie pour qu'un jour ils puissent sortir de l'anonymat dans lequel ils sont confinés depuis trop longtemps. Voici pour ma part ma (modeste) contribution
Samedi 4 avril 2009 à 2:32
Je trouve rien à dire. La musique parle d'elle-même. Ecoutez.
Vendredi 31 juillet 2009 à 3:03
Le math rock a tout pour me déplaire. La majorité des artistes affiliés à cette scène que j'ai eu l'occasion d'entendre me donnent l'impression d'extra-terrestres qui intellectualisent beaucoup trop leur musique. De véritables virtuoses, certes, mais qui oublient avec leurs têtes remplies d'équations que la musique reste avant tout cette chose viscérale qui déborde du cerveau pour envahir tout le système nerveux. Mais cette chanson d'Uzeda (la seule que je connaisse d'eux en fait), en épurant le math rock de toutes ses boursouflures, retrouve une certaine forme d'évidence, de pureté. Le voyage peut alors commencer.
Lundi 26 octobre 2009 à 0:13
Side-project de Colin Newman, le frontman du groupe culte Wire (sur lequel il faudrait tout de même que je pose mes oreilles un de ces jours). Le post-punk dans sa version mélancolique, magnifié par des guitares ciselées d'or.