dwarfoscar

Porcupine's lament

Mercredi 1er juillet 2009 à 2:20

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Un peu de musique contemporaine pour changer... Pas de n'importe qui, mais tout simplement d'un artiste qui a révolutionné la perception de la musique, exploré la frontière entre musique et bruit (mais cette frontière existe-t-elle seulement?). Pas d'intellectualisme assommant chez Pierre Henry, tout est viscéral, sa musique qui ne repose sur rien de connu bouleverse l'auditeur, le pousse dans ses derniers retranchements. Et "Enfer" parvient à être plus flippant que n'importe quelle musique de combo industriel qui tente d'assommer le tympan par quelque agression vaine...

Mercredi 1er juillet 2009 à 2:26

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Tiens donc. Je vous ai déjà rebattu les oreilles avec je ne sais combien de groupes de post-hardcore, et je ne vous ai pas encore parlé de Kehlvin. Ma grande révélation. La musique qui me fit comprendre que la violence était autre chose que le bourrinage. J'étais jeune et con à l'époque (disons, plus jeune et plus con que maintenant), et j'ai du penser une connerie du genre "bah dis-donc, c'est violent et c'est calme à la fois, c'est quoi ce truc?". Description qui, par sa naïveté, est peut-être celle qui colle le mieux... Kehlvin, c'est violent et calme. La recherche de la base et du sommet.

Jeudi 9 juillet 2009 à 2:37



Enorme groupe. Enorme morceau. Enorme concert au Hellfest. Enorme, en fait...

Jeudi 9 juillet 2009 à 2:46



L'incompréhension totale.
D'habitude, le thrash m'ennuie. Alors pourquoi ce morceau absolument basique (couplet/refrain/couplet/refrain/pont/solo/refrain, et hop, torché en 3 minutes 30...) me fascine autant? J'ai rarement vu un tel équilibre, une telle poussée vers l'avant qui ne s'essoufle pas une seule seconde. Rien à ajouter, ni à enlever. Le morceau que composerait Jesus-Christ s'il était fan de Metallica.

L'inspiration totale.

Samedi 11 juillet 2009 à 1:45

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Khoma pourrait être l'idéal groupe d'initiation au post-hardcore. Ce groupe avec des membres de Cult Of Luna nous propose une musique non dénuée d'un certain romantisme prépubère parfois agaçant, mais qui fait mouche le temps d'un ou deux morceaux. Le groupe que fonderait Matthew Bellamy de Muse si pour ses 13 on lui avait offert un Neurosis plutôt qu'un Radiohead.

Samedi 11 juillet 2009 à 1:56

http://i3.iofferphoto.com/img/item/298/872/61/nachstrom.gif

Des sangles vous lient chevilles et poignets. Une lumière aveuglante vous vrille le cerveau. Une personne dont le visage vous est invisible sort délicatement votre oeil droit de son orbite avec une petite cuillère. Puis il introduit un fin scalpel dans le gouffre béant. Sielwolf, c'est la phase  finale de la lobotomie, une musique écrasante qui ne peut que vous réduire à l'état larvaire...

Lundi 20 juillet 2009 à 15:03

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Le rituel prend place... Chez Rosa Crux, la musique prend autant de place que le visuel, dans des concerts-concepts semblables à des cérémonies ésotériques. Je ne puis pour ma part que vous proposer le versant musical, mais c'est largement suffisant pour prouver le perfectionnisme et le talent de ce groupe français.

Lundi 20 juillet 2009 à 15:17

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Nick Cave est-il grand ? Si tellement de gens le disent, il doit y avoir une part de vérité. Je ne connais pas assez bien son oeuvre pour porter de jugement, n'ayant écouté que ce Tender Prey, trop inégal à mon goût. Mais quand monsieur Cave nous pond un morceau comme "The Mercy Seat", oui, il est grand, indéniablement grand.

Samedi 25 juillet 2009 à 2:18



Les papes de la musique industrielle sont de retour ! Vont-ils à nouveau nous traumatiser de leurs stridences infernales? Et ben non... Einstürzende Neubauten n'a plus rien a prouver dans ce domaine, eux qui ont écrit sans doute les plus belles pages de ce style. Aujourd'hui, ils veulent en mettre plein la vue, mais d'une autre manière. Par la petite ritournelle pop aussi redoutable que leurs précédentes déflagrations sonores. Le groupe allemand réussit de manière magistrale la refonte complète du son qui a fait sa réputation.

Vendredi 31 juillet 2009 à 3:03

http://3.bp.blogspot.com/_RuXYJ1QW67M/Sap8hGISbuI/AAAAAAAAARw/2RyKsIU70V8/s320/uzeda.jpg


Le math rock a tout pour me déplaire. La majorité des artistes affiliés à cette scène  que j'ai eu l'occasion d'entendre me donnent l'impression d'extra-terrestres qui intellectualisent beaucoup trop leur musique. De véritables virtuoses, certes, mais qui oublient avec leurs têtes remplies d'équations que la musique reste avant tout cette chose viscérale qui déborde du cerveau pour envahir tout le système nerveux. Mais cette chanson d'Uzeda (la seule que je connaisse d'eux en fait), en épurant le math rock de toutes ses boursouflures, retrouve une certaine forme d'évidence, de pureté. Le voyage peut alors commencer.

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