dwarfoscar
Porcupine's lament
dwarfoscar
Porcupine's lament
Mardi 17 mars 2009 à 9:38
Bon, ce groupe norvégien a l'air de faire un buzz partout dans mon entourage. Je n'ai pas envie d'être en reste...
Vendredi 20 mars 2009 à 22:50
La carrière de Mercury Rev a connu des hauts et des bas. Le groupe s'est parfois vautré dans tous les travers de la pop atmosphérique: mièvrerie pseudo-onirique, synthés kitschissimes... Dommage, quand on sait ce dont quoi le groupe est capable, avec cette chanson par exemple...
Samedi 28 mars 2009 à 0:51
Je n'ai jamais été fan de chanson française. Mais je dois admettre que Serge Gainsbourg en a écrit les plus belles pages. Blonde Redhead, après des débuts noise peu portés par la subtilité, s'est abandonné au songwriting, sous l'égide du maître français. Le résultat est superbe et intemporel.
Mercredi 1er avril 2009 à 13:56
Même la pop, qui doit sa réputation à son immédiateté, gagnerait à laisser ses chansons se développer. Les fameux "ear candies" seraient plus longs en bouche, et dès lors la délectation serait encore plus agréable, un plaisir que l'on n'oublierait pas sitôt la chanson passée. Built To Spill invente le "bubblegum" qui garde son goût deux fois plus longtemps (8 min 39 quand même).
Vendredi 17 avril 2009 à 16:38
Cranes se promène dans un monde ouaté d'enfants tristes. Un monde paisible, mais qui cache derrière le calme tout un monde de souffrances rentrées. Douceur et perversité se confondent dans la magnifique voix d'Alison Shaw. La quintessence du Shoegaze
Vendredi 17 avril 2009 à 21:40
Je n'ai jamais été fanatique de toute cette flopée de "singers-songwriters" (comme on dit) tant français qu'anglo-saxons qu'on nous inflige à longueur de journée sur les stations. Ils me semblent tous manquer d'un je-ne-sais-quoi. Ils sont capables d'écrire une chanson les yeux fermés, ce sera très beau, très romantique, et tout... Mais les tripes manquent. Je ne sais pas si Ed Harcourt est différent de tous ces faiseurs, je ne connais pas suffisamment ce qu'il fait. Mais je sais que "Beneath the Heart of Darkness" me scie, autant par ses envolées lyriques que par ses agressions quasi-indus. Une de mes "chansons" (au sens propre du terme) préférées.
Mardi 26 mai 2009 à 15:01
Première chanson du premier disque d'Antony Hegarty, dont le nom est sur toutes les lèvres maintenant. Dès le début, la voix est là, poignante et surréelle, enveloppée dans un bel écrin instrumental qui souligne la voix sans jamais l'écraser...
Samedi 25 juillet 2009 à 2:18
Les papes de la musique industrielle sont de retour ! Vont-ils à nouveau nous traumatiser de leurs stridences infernales? Et ben non... Einstürzende Neubauten n'a plus rien a prouver dans ce domaine, eux qui ont écrit sans doute les plus belles pages de ce style. Aujourd'hui, ils veulent en mettre plein la vue, mais d'une autre manière. Par la petite ritournelle pop aussi redoutable que leurs précédentes déflagrations sonores. Le groupe allemand réussit de manière magistrale la refonte complète du son qui a fait sa réputation.
Mardi 8 septembre 2009 à 1:02
Un petit morceau de madame Lou Reed. Pas grand chose à voir avec la mélancolie velvetienne de son mari... Laurie Anderson construit un petit bricolage sonore à la désuétude charmante, un peu à l'image de la pochette. Mais les émotions qui surgissent de "Blue Lagoon" sont elles la marque du réel talent de la dame malgré un apparent dilettantisme ? Où sont-elles simplement des émanations chimiques imprévues d'une mélodie bancale? Je ne le saurai sans doute jamais...
Mardi 8 septembre 2009 à 14:03
Cet article me permettra de parler de deux coups de coeur. Tout d'abord de Serial Experiments Lain. Je ne suis pas très familier au monde du manga ou de l'anime, mais cette série m'a mis à terre. Une sorte de cauchemar lynchien dans le monde de la cybernétique, avec un questionnement sur l'identité et la paranoïa. Je la conseille à tous ceux qui apprécient les oeuvres dans lesquelles on se perd. Et je parlerai aussi de la musique d'ouverture, une magnifique chanson pop (ce qui nous change des génériques d'animes pour la plupart merdiques) d'un groupe anglais aujourd'hui oublié, Bôa.