dwarfoscar

Porcupine's lament

Samedi 28 février 2009 à 17:35



Un peu comme Sparklehorse, Black Heart Procession fait partie des "aigres-doux" américains. Leur musique est emprunte d'une ironie rêveuse mais le noir n'est jamais loin. On ne sait pas vraiment sur quel pied danser, et c'est à ce moment que le tourbillon nous emporte.

Lundi 2 mars 2009 à 13:19



L'album Change est, dit-on, le début du déclin artistique de The Dismemberment Plan. Ne l'ayant pas écouté, je ne peux ni apporter de l'eau au moulin ni essayer de l'arrêter. Je me contente de passer en boucle ce magnifique "Time Bomb", qui pourrait presque valoir l'achat de l'album.

ps: clip = Version edit = chanson écourtée = Tant pis

Lundi 2 mars 2009 à 18:51



Pouah, de l'emo !! Encore un groupe de djeunz distillant une musique sans âme pour des minettes décervelées, etc. Il y a peut-être du vrai dans ces critiques. Mais à vrai dire, quand j'ai entendu pour la première fois cette chanson, j'ai sans doute une réaction de minette décervelée. Personne n'est à l'abri. The Fall Of Troy ne sera sans doute jamais un groupe culte, mais j'apprécie beaucoup la touche progressive qu'ils apportent à leur emo.

Jeudi 5 mars 2009 à 18:02



Celle-ci de Pixies me scie. Si ! 2 min 30 au chrono, la batterie se repose, place à la toile tissée par les guitares et l'alliance des voix (dans un subtil décalage) de Frank Black et Kim Deal. La musique de Pixies parvient à être à la fois ludique et grave, dégageant un certain malaise derrière l'apparente légèreté.

Vendredi 6 mars 2009 à 12:56



Ecoutez une chanson des Tindersticks, et vous devinerez immédiatement que ces gens ne doivent mettre souvent de jeans ou de baskets, ni aller traîner dans le PMU du coin. Nous sommes ici entre gentlemen de bon aloi. On aime ou on n'aime pas cette morgue toute british. Mais la musique de Tindersticks respirent d'une classe incroyable, qui n'exclut pas une certaine violence tamisée. 

Vendredi 6 mars 2009 à 13:04



"Such A Shame" ça vous dit quelque chose ? Si, ca vous dit quelque chose, allez vérifier. Après des débuts New Wave un peu dégoulinants (pléonasme) mais qui ont ouvert au groupe les portes du succès, la musique de Talk Talk a formidablement évolué, acquerrant peu à peu une grande maturité, prenant le temps de développer des univers délicatement atmosphériques. Ils annoncent pas là-même la vague du post-rock qui n'allait pas tarder à apparaître. Spirit of Eden. Il y a des albums qui portent bien leur nom.

Vendredi 6 mars 2009 à 18:06



Dusted débranche ses machines à la fin de l'album When We Were Young, abandonne son électro-ambient à la Moby, et nous pond ça. Si tpus les artistes d'électro étaient capables de susciter autant d'émotion avec un simple piano même pas trafiqué, nous vivrions dans le meilleur des mondes.

ps: écoutez, si vous en avez l'occasion, la version de 8 minutes de cette même chanson présente sur Safe From Harm, avec son outro "conte de Perrault". I am a monster, fi-doo-di-di-doo....

Lundi 9 mars 2009 à 16:03



PJ Harvey nous avait habitué à un rock-garage abrasif qui faisait d'elle une sorte de riot grrrl à sa manière. Elle étonna tout son monde en 2007 lors de la parution de White Chalk. Rien ne pouvait nous préparer à une telle épuration, une telle beauté. Construit sur des nappes de piano volatiles, l'album semble d'une fragilité telle qu'il s'effondrerait si l'envie nous prenait de bouger légèrement la tête, de pencher un peu l'oreille. On écoute donc, paralysé à l'idée de perdre cette pureté bâtie sur de l'air, bâtie sur du rien. L'album 2007.

Mardi 10 mars 2009 à 15:25



Un groupe portugais dont je ne sais strictement rien, mais qui est tout de même responsable de l'une de mes dernières grandes émotions musiques, avec cette pépite. A suivre.

Vendredi 13 mars 2009 à 13:14



Des accords satinés de guitare, une voix fragile qui sussure une petite ritournelle mélancolique. Et l'horreur en arrière-fond, étouffée mais assourdissante. L'effet est saisissant. L'innommable n'est jamais réellement terrifiant que quand justement, on ne le nomme pas, quand il reste tapi, quand on fait tout pour ne pas l'entendre... Lisa Germano donne ses lettres de noblesses à la pop, la rendant tout aussi fascinante que toutes les musiques estampillées "sombres"

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