Side-project de Colin Newman, le frontman du groupe culte Wire (sur lequel il faudrait tout de même que je pose mes oreilles un de ces jours). Le post-punk dans sa version mélancolique, magnifié par des guitares ciselées d'or.
dwarfoscar
Porcupine's lament
dwarfoscar
Porcupine's lament
Lundi 26 octobre 2009 à 0:13
Side-project de Colin Newman, le frontman du groupe culte Wire (sur lequel il faudrait tout de même que je pose mes oreilles un de ces jours). Le post-punk dans sa version mélancolique, magnifié par des guitares ciselées d'or.
Samedi 7 novembre 2009 à 18:53
Une chanson qui elle aussi risque de figurer haut dans mon "top 5/10/50/500..." du dark folk. Un duo de guitares splendides de complémentarité, surmonté d'un chant en allemand qui devrait clouer le bec à tous les contempteurs de cette langue.
Dimanche 15 novembre 2009 à 1:13
Une seule chanson, une seule, parmi l'immense discographie des Legendary Pink Dots. La meilleure ? La moins bonne ? Je n'en sais rien, et me lancer dans l'écoute de tous leurs disques requiert un courage que je n'ai pas. Mais bon, cette chanson suffit après tout pour dévoiler les trésors qui s'offriront à quiconque s'attaquera au monstre...
Dimanche 15 novembre 2009 à 1:25
Eagle and Talon avait tout du groupe condamné à ne jouer qu'en cercle fermé. Le genre de groupe formé comme çà, sans arrière-pensée, histoire de passer le temps et de gagner des bières gratuites dans les bars qui daignent leur servir de salle de concert. Et puis l'alchimie s'est faite. Nos deux musiciennes se retrouvent alors avec des compos parfaites, épurées de toute scorie, et d'une efficacité à toute épreuve. Et la machine est en marche. Je prend les paris: dans quelques années on entendra parler de ces deux filles partout.
Dimanche 22 novembre 2009 à 12:54
Je vais présenter un groupe TRES inconnu. Au point que je n'ai même pas été foutu de trouver une image pour l'illustrer. Un obscur groupe sur un obscur label, et qui propose une musique pour le moins... obscure. Bon, je ne vais pas jouer au "pêcheur de perles rares", et Vagnis ne révolutionne rien, mais l'ironie teintée de noirceur (ou la noirceur teintée d'ironie ?) de sa musique a réussi à me faire chavirer.
PS: son EP est gratuit ici, avec quelques autres artistes tout aussi dignes d'éloges.
Dimanche 22 novembre 2009 à 13:12
Un petit bonbon d'oreille, une électro chatoyante à la Air. Je ne suis habituellement pas friand de ce genre de sucreries. Mais sous l'enrobage de miel se cache un breuvage plus amer, et le malaise surgit. I Monster : les Lucrèce de l'electro.
Samedi 28 novembre 2009 à 20:19
Les Tétines Noires insufflent un peu d'indus dans leur batcave grinçante. Le résultat est toujours aussi formidable : une musique chantée avec un rictus dont on ignore s'il est d'amusement ou de douleur. Balancement qui me rappelle un peu le Manson période Antichrist Superstar.
Lundi 28 décembre 2009 à 23:56
Pas évidente à chanter sous la douche celle-là... Ni vraiment chantées, ni vraiment parlées, les paroles d'Ani DiFranco sont un flot irrésistible mu par un rythme très personnel. Sans compter que la dame joue de la guitare de la même manière qu'elle chante : elle laisse ses doigts courir sur les frets, comme une improvisation savamment orchestrée. Là, encore, il se passe quelque chose difficile à décrire. Pas facile à jouer sur Guitar Hero, celle-là....
Mardi 29 décembre 2009 à 0:04
J'ai une fâcheuse tendance à découvrir des groupes dans une démarche complétement an-historique. J'ai un tel retard dans mon défrichage musical des décennies passées que je ne fais que peu de cas des actualités. Mais parfois, certaines sorties récentes me terrassent. C'est le cas de Rook, de Shearwater, folk orchestrale d'une richesse ahurissante, avec en prime une voix à la Richard Thompson qui me fait fondre.
Mardi 26 janvier 2010 à 14:05
Si seulement tous les groupes de metal progressif étaient comme Riverside... Si, tous, ils utilisaient leur talent et leur goût pour les structures alambiqués uniquement pour la création de morceaux cohérents, où l'auditeur voyage réellement, plutôt que de rester à quai en disant "ah ouais, quand même ils se débrouillent bien".
Riverside se débrouille bien, mais on ne formule pas cette phrase. On se contente de plonger...