dwarfoscar

Porcupine's lament

Lundi 20 juillet 2009 à 15:03

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Le rituel prend place... Chez Rosa Crux, la musique prend autant de place que le visuel, dans des concerts-concepts semblables à des cérémonies ésotériques. Je ne puis pour ma part que vous proposer le versant musical, mais c'est largement suffisant pour prouver le perfectionnisme et le talent de ce groupe français.

Lundi 20 juillet 2009 à 15:17

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Nick Cave est-il grand ? Si tellement de gens le disent, il doit y avoir une part de vérité. Je ne connais pas assez bien son oeuvre pour porter de jugement, n'ayant écouté que ce Tender Prey, trop inégal à mon goût. Mais quand monsieur Cave nous pond un morceau comme "The Mercy Seat", oui, il est grand, indéniablement grand.

Samedi 25 juillet 2009 à 2:18



Les papes de la musique industrielle sont de retour ! Vont-ils à nouveau nous traumatiser de leurs stridences infernales? Et ben non... Einstürzende Neubauten n'a plus rien a prouver dans ce domaine, eux qui ont écrit sans doute les plus belles pages de ce style. Aujourd'hui, ils veulent en mettre plein la vue, mais d'une autre manière. Par la petite ritournelle pop aussi redoutable que leurs précédentes déflagrations sonores. Le groupe allemand réussit de manière magistrale la refonte complète du son qui a fait sa réputation.

Vendredi 31 juillet 2009 à 3:03

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Le math rock a tout pour me déplaire. La majorité des artistes affiliés à cette scène  que j'ai eu l'occasion d'entendre me donnent l'impression d'extra-terrestres qui intellectualisent beaucoup trop leur musique. De véritables virtuoses, certes, mais qui oublient avec leurs têtes remplies d'équations que la musique reste avant tout cette chose viscérale qui déborde du cerveau pour envahir tout le système nerveux. Mais cette chanson d'Uzeda (la seule que je connaisse d'eux en fait), en épurant le math rock de toutes ses boursouflures, retrouve une certaine forme d'évidence, de pureté. Le voyage peut alors commencer.

Vendredi 31 juillet 2009 à 3:10

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O Fortuna ! Lucie Cries était à deux doigts de devenir ce groupe inconnu de tous, aux albums introuvables, et loués par de seuls érudits se gargarisant de leur découverte. A deux doigts de devenir un groupe culte, malheureusement culte (car synonyme d'anonyme). La totalité des disques de ce fabuleux groupe gothique français à été récemment rééditée. Voici, en guise d'apéritif, "Shoah", magnifique exemple de la puissance du groupe.

Lundi 10 août 2009 à 22:53

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Art Zoyd pourrait presque être le synonyme d' "intégrité". Retravaillant sans cesse l'approche de sa musique, le collectif français s'est essayé au rock progressif, au jazz, à la musique contemporaine, à l'électronique, avec toujours la même exigence: proposer une musique sans concession. Jamais élitiste, la musique d'Art Zoyd parvient à faire scintiller des lueurs cauchemardesques dans les moindres recoins. "La Ville" nous transporte dans un univers digne de l'expressionnisme allemand. On croirait entendre une BO de Metropolis...

NB: A vrai dire, ils ont fait une BO de Metropolis. C'est sans doute à cause de çà que je crois entendre de la musique expressionniste. Je suis facilement influençable...

Dimanche 16 août 2009 à 0:34

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L'album s'appelle The Story of the Three Little Pigs and the Big Bad Wolf. Cocasse, pour un album de dark ambient...  Mais le résultat est réussi : raconter en musique les contes pour enfants. Vus par les enfants. Ce n'est qu'en grandissant qu'on commence à trouver les contes mignons. La première fois qu'on les entend, ce sont surtout de terrifiantes histoires, où l'on éventre des loups, où l'on dévore des fillettes. Nod raconte la peur ancestrale qui ne disparait jamais vraiment, celle du monstre sous le lit, celle du croque-mitaine dans l'armoire...

Mardi 8 septembre 2009 à 1:02

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Un petit morceau de madame Lou Reed. Pas grand chose à voir avec la mélancolie velvetienne de son mari... Laurie Anderson construit un petit bricolage sonore à la désuétude charmante, un peu à l'image de la pochette. Mais les émotions qui surgissent de "Blue Lagoon" sont elles la marque du réel talent de la dame malgré un apparent dilettantisme ? Où sont-elles simplement des émanations chimiques imprévues d'une mélodie bancale? Je ne le saurai sans doute jamais...

Mardi 8 septembre 2009 à 14:03



Cet article me permettra de parler de deux coups de coeur. Tout d'abord de Serial Experiments Lain. Je ne suis pas très familier au monde du manga ou de l'anime, mais cette série m'a mis à terre. Une sorte de cauchemar lynchien dans le monde de la cybernétique, avec un questionnement sur l'identité et la paranoïa. Je la conseille à tous ceux qui apprécient les oeuvres dans lesquelles on se perd. Et je parlerai aussi de la musique d'ouverture, une magnifique chanson pop (ce qui nous change des génériques d'animes pour la plupart merdiques) d'un groupe anglais aujourd'hui oublié, Bôa.

Mercredi 16 septembre 2009 à 23:00



Parce que j'ai été au lycée, comme tout le monde... J'ai l'immense privilège d'avoir été initié au metal grâce à des groupes dont je n'ai pas honte aujourd'hui, contrairement à ceux qui essaient de cacher (stupidement ?) qu'ils ont un jour été fan de Linkin Park et Limp Bizkit. Qu'on ait 16 ou 61 ans, il est impossible de ne pas voir à quel point System of a Down surnageait de loin dans le marasme néo-metal.

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