dwarfoscar

Porcupine's lament

Jeudi 12 mars 2009 à 18:25



Le gros tube de Gossip et son clip psyché ridicule ! Mais ça ne m'empêche pas de tomber en pâmoison devant le groove de cette chanson, et la puissance vocale de sa chanteuse !

Vendredi 13 mars 2009 à 13:04



Liz Harris fait encore peu parler d'elle et de sa musique drone mélancolique. Une excellente critique dans Pitchfork.com et les choses commencent à bouger. Souhaitons-lui un succès mérité.

Vendredi 13 mars 2009 à 13:14



Des accords satinés de guitare, une voix fragile qui sussure une petite ritournelle mélancolique. Et l'horreur en arrière-fond, étouffée mais assourdissante. L'effet est saisissant. L'innommable n'est jamais réellement terrifiant que quand justement, on ne le nomme pas, quand il reste tapi, quand on fait tout pour ne pas l'entendre... Lisa Germano donne ses lettres de noblesses à la pop, la rendant tout aussi fascinante que toutes les musiques estampillées "sombres"

Lundi 16 mars 2009 à 16:33



J'en ai pas encore tout à fait terminé avec le black metal. Le groupe norvégien Lumsk ne verse pas dans le trip gothico-dépressif, mais exhale plutôt une certaine gaieté. Le black peut être guilleret tout en gardant sa saveur, ça fait du bien de le savoir !

Mardi 17 mars 2009 à 9:38



Bon, ce groupe norvégien a l'air de faire un buzz partout dans mon entourage. Je n'ai pas envie d'être en reste...

Mardi 17 mars 2009 à 9:44



... et j'en profite pour parler de cet autre groupe norvégien, au style assez similaire quoiqu'un peu plus lugubre, et tout aussi excellent

Vendredi 20 mars 2009 à 22:50



La carrière de Mercury Rev a connu des hauts et des bas. Le groupe s'est parfois vautré dans tous les travers de la pop atmosphérique: mièvrerie pseudo-onirique, synthés kitschissimes... Dommage, quand on sait ce dont quoi le groupe est capable, avec cette chanson par exemple...

Vendredi 20 mars 2009 à 23:09



Légère déception que Blackwater Park. Akerfeldt semble un peu prisonnier de son talent de composition, condamné à répéter inlassablement la même formule de chanson en chanson, ce qui fait du disque une expérience éprouvante, dans le mauvais sens du terme. C'est donc les oreilles vierges qu'on peut réellement apprécier Blackwater Park. Voici donc la première chanson du disque, un moment où l'illusion et la magie persistent encore...

Samedi 21 mars 2009 à 16:27



Les crooners ne sont pas morts. Aujourd'hui, de nombreux chanteurs perpétuent la flamme du raffinement, sans pour autant oublier l'émotion dans la garde-robe. Perry Blake bénéficie encore aujourd'hui d'un succès timide, à part en France. Peut-être à cause de son élégance d'un autre temps, qui n'a pas grand chose à faire des mascarades de la musique actuelle.

Dimanche 22 mars 2009 à 1:54

L'art de prendre son temps. Plus mon âge avance, et plus j'ai l'impression qu'une chanson ne peut être intéressante si elle dure moins de 5 minutes. Il faut cultiver l'art de l'intro, pour peu à peu amener l'auditeur vers des contrées qu'il ne voulait peut-être pas fouler au départ. Ensuite, le faire tourbilloner dans des montagnes russes incessantes, ou alors le prendre dans une montée en puissance tellement subtile que l'impression de calme persiste jusqu'au bout. Enfin, soigner l'outro, l'atterrissage de l'auditeur, l'évanouissement de la musique dans un silence pesant... 5ive maitrise tout cela, et nous le fait savoir.

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