Ouais, mais les Japonais sont cinglés, tu vois... etc, etc. Voilà un cliché qui n'a pas épargné ma langue ces dernières années. Réduire la musique japonaise à ces hurluberlus de la noise qui frappent sur des tambours en balançant des mélopées incompréhensibles, j'en ai été coupable. Quoi qu'il en soit, avec des groupes comme Koenjihyakkei, il faut se rendre à l'évidence : il y a au Japon de ces groupes dont la folie n'a d'égale que la maitrise, et dont les chansons épilectico-hystériques sont un régal.