dwarfoscar

Porcupine's lament

Dimanche 15 février 2009 à 18:50



there seems to be no joy. Finie la rigolade. De tous les groupes soit-disant dark de cette vieille planète, Current 93 est sans doute le plus possédé (écoutez la voix de David Tibet). Il parvient avec son folk d'outre-tombe à rendre ridicule tous les groupes  de black/death à mascara. Si l'on peut qualifier une chanson de satanique, non pas en ce qu'elle parle de Satan, mais qu'elle le donne à voir (pas le gros type rouge et super musclé avec des cornes, mais la face sombre du monde qui semble régir nos vies plus qu'on ne le voudrait, l'inconscient qui guide chacun de nos pas) Lucifer over London est satanique. Le genre de chanson qui refait croire au paradis et à l'enfer.

ps: le groupe de Black metal Rotting Christ a repris cette chanson. Il y en a qui ne comprendront donc jamais rien...


Dimanche 15 février 2009 à 18:59



Musique religieuse encore. Sans idoles, sans dogmes, sans dieux. Non, une religion intérieure, la foi en une force mystérieuse que l'on nommera de différentes manières suivant nos convictions (Dieu, Lucifer, l'Homme, la Nature). La musique convoquera alors cette force. Swans, qui regroupe deux des plus belles voix du rock (la voix chaude et grave de Michael Gira, la voix de prophétesse possédée de Jarboe), fut une influence majeure pour tous les groupes de metal qui à leur tour voulurent donner à leur musique une aura de puissance religieuse. She Lives, avec ses rémiscences folk/acoustique, est une de leurs pièces les plus envoûtantes.

Dimanche 15 février 2009 à 19:04



Aujourd'hui, ça peut donner ça, par exemple

Jeudi 19 février 2009 à 16:15

http://dwarfoscar.cowblog.fr/images/dwarfoscar/discovolante2.jpg


Comment jouer dans un groupe lorsqu'on porte une camisole? Mr Bungle prouve que c'est possible.

Jeudi 19 février 2009 à 16:24



Coil est né des cendres de Throbbing Gristle, le premier groupe de musique industrielle. Il dépasse très rapidement la démarche provocatrice et un peu datée aujourd'hui du groupe fondateur pour fournir durant presque 20 ans (jusqu'à la mort de John Balance en 2004) une musique exceptionnelle, exigente mais aussi très directe, mêlant industriel, rock, électro, folk, avec un savoir faire extraordinaire. L'un des dix groupes de mon Panthéon personnel.

"Slur" vient de Horse Rotorvator, disque hélas difficilement trouvable aujourd'hui...

Jeudi 19 février 2009 à 16:38



Arab Strap chante le quotidien morose, chante les matins où l'on veut rester dans son lit, loin du bruit et de cete vie mesquine. Les paroles sont dans 90 % des chansons des histoires d'amour qui foirent. Pas bien gai tout ça, certes... Il n'empêche que la musique d'Arab Strap touche au plus profond de l'âme, jamais le cafard n'aura été chanté de manière si humaine, jamais truquée, toujours sincère, avec la maladresse que cela sous-entend. Aidan Moffat ne chante pas, ou très peu, et réussit par là à faire surgir cent fois plus d'émotions que n'importe quel "grand chanteur avec plusieurs octaves dans son CV".

Jeudi 19 février 2009 à 16:53



A quoi joue Ghinzu? Le groupe a commencé à confortablement installer son auditoire avec un rock fiévreux qui doit beaucoup à dEUS, autre grand groupe belge. Et voilà qu'ils ouvrent leur album Blow avec ce truc, un magistral morceau de 9 minutes flirtant avec l'électro et le post-rock, dans une succession de montagnes russes dont on ne se remet pas. Impossible de débuter un album de meilleure manière.

Jeudi 19 février 2009 à 17:05


Medulla
est un album étrangement inquiétant de la part de Björk et en a dérouté plus d'un. "Submarine" est un duo avec Robert Wyatt, grand nom du rock progressif des années 70, une voix triste et aérienne. La communion des deux voix donne ici un mélange unique et place "Submarine" parmi les meilleures chansons de Björk.

Jeudi 19 février 2009 à 17:12



Les années 80 n'ont pas fourni que de la merde. La preuve, elles ont été une formidable source d'inspiration pour Carnival in Coal. La reprise du siècle.

Vendredi 20 février 2009 à 11:38



La voix de Made out of Babies rencontre le guitariste de Red Sparowes (et accessoirement responsable du visuel de Neurosis). La relation est tendue (les deux membres, paraît-il ne s'apprécient guère), et de cette guerre, cette Battle, naît une musique difficile à cerner, où la violence est effrayante et belle. A la manière de Neurosis, la musique de Battle of Mice parvient à fusionner chaud et froid et à redéfinir la sensation du beau...

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast